Patricia Allen notes that life seems to have imitated art, at least in the case of the current Bernie Madoff scandal. She seeks out the commentary of a number of critics and writers, who compare it to Harley Granville-Barker's The Voysey Inheritance, which David Mamet has lately adapted. Other analogies: Anthony Trollope's The Way We Live Now, various works of Charles Dickens, and Arthur Miller's All My Sons. BTW, here's more about Mr. Madoff's scheme, and the history of such schemes.
But, does life imitate art, or do artists take what they see in life and work with it, and do we simply then recognize the analogies, as indeed we should, since artists are working with the truth about human beings?
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Belle question. Il faut évidemment supposer, pour y répondre, que la vie et l’art sont deux concepts distincts. Peut-être forment-ils une seule et même réalité, mais ceci devrait évidemment faire l’objet d’un autre débat. Chose certaine, rien ne nous empêche de concevoir l’existence d’une telle relation au sein d’un rapport binaire.
Je dirais que la vie et l’art opèrent au sein d’une joyeuse dialectique dont l’étude comporte diverses nuances qui peuvent donner naissance à de prometteuses avenues de recherche. L’imaginaire se nourrit de l’observation du quotidien. Ce dernier, pour sa part, peut, c’est connu, se révéler un terrible assassin. Pour éviter de connaitre une telle déchéance, il n’a pas d’autre choix que de prier l’art de le secourir afin de se transcender.
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